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C’est toi qui a fait ce trajet ??
Non, je n’en suis vraiment pas capable, totalement en dehors de mes cordes. C’est l’extraction du vario du gars qui l’a fait
Moi, j’ai déjà fait 25 km en zig zag autour du PDD, sans sortir du bocal.(Le bocal, c’est le nom affectueux donné à l’espace aérien qui depuis un déco, permet de rentrer à l’atterro en finesse avec de la marge)
Sortir du bocal, c’est prendre délibérément la décision d’aller se vacher dans un pré qu’on ne connait pas, et non homologué par la FFVL (Fédération Française de Vol Libre)Là, le gars a prévu un plan de route, mais ne savait pas jusqu’où il irait.
Ils étaient deux sur le coup, mais son pote a posé vers Raulhac, 2h30 avant lui.Passez de bonnes vacances, vous avez de vraies têtes de vainqueurs !
Vous avez de la chance, ça redaigne faire beau.
PS : si vous voyez Saccu et Crispu, j’ai commencé ma carrière postale avec eux. Fallait pas les faire c….., z’étaient un peu susceptibles
Quand fait-on du parapente ?
En toutes saisons : rien n’interdit de prendre des coups de soleil, ni de se geler les extrémités si on en a envie
En tout lieu adapté et autorisé : c’est du vol libre, alors, il y a bien des zones d’exclusion aérienne pour raison de trafic civil réservé ou militaire exclusif, des lieux dangereux par leur topographie ou leur aérologie connue qu’il vaut mieux éviter de tester, mais rien n’interdit de décoller d’où on veut et d’aller se poser où l’on veut. Comme on transporte son matériel de vol sur le dos, une randonnée en montagne peut se prolonger et se terminer par un joli vol qui évite une fastidieuse descente à pieds.
On fait du parapente en montagne, en bord de mer, en plaine, aussi, ne soyez pas surpris qu’en levant les yeux, vous découvriez une ou plusieurs voiles très haut dans le ciel, n’importe où sur le territoire. Le recordman de distance de l’an dernier a décollé d’une colline normande à 40 m d’altitude pour se poser 11h plus tard au sud de Périgueux. On constate chaque année des vols traversant la Bretagne. Et dans les Alpes, On en voit partout.
Pour faire le lien avec le rasso, mercredi dernier, un déco du PDD vers 12h30 (alt 1450m), avec survol de Saint-Etienne de Maurs vers 16h30 à environ alt 3000m, et posé entre Albi et Graulhet vers 20h. Incroyable ? Mais vrai !
Aux heures autorisées : de 30 mn avant le lever de soleil jusqu’à 30 mn après son coucher.
Comme c’est du vol à vue, et bien entendu, il y a des règles minimales de visibilité, comme pour tous les aéronefs en vol à vue.
Quand l’aérologie (cad la météo locale) le permet. A chacun son aptitude, son matériel adapté, son envie du moment, son état d’esprit, pour décider de décoller ou pas.
On imagine assez bien que transportable facilement, pouvant décoller ou atterrir à peu près n’importe où, sans restrictions de vol autres que celles relevant du bon sens, sans route tracée, sans contrôle de vitesse, le parapente est un vecteur extraordinaire de liberté. Une règle absolue cependant, mais pas forcément contraignante, c’est la tolérance zéro à tout ce qui peut altérer les capacités de discernement : l’alcool zéro est une règle incontournable. Bien entendu, il en est de même pour tout ce qui est interdit par la loi.
Pour en savoir plus sur les caractéristiques des huiles (moteur, boîte, liquide de frein), il est toujours possible de consulter leurs fiches sur les sites des fabricants.
Deux huiles de même classification peuvent être très différentes.
Pour nos motos, seule la norme JASO garantit la compatibilité avec leurs embrayages, JASO MA 2 étant la plus protectrice.
Dans la canicule et une masse d’air stable, la seule différence avec un vol par temps froid, c’est l’habillement nécessaire. Par -10C, si tu pars sans gants, t’auras pas chaud aux mimines, et en temps de canicule, si tu mets un pantalon de ski, t’auras pas froid aux miches.
Très bien raisonné, Polo !
Effectivement l’heure choisie est primordiale pour réussir son vol.
En été, on peut avoir notamment en soirée un sol surchauffé dans la journée qui restitue sa chaleur dans une masse d’air qui se refroidit avec le soleil déclinant.On a alors un gigantesque thermique duquel on ne peut sortir, et qui maintient en l’air plusieurs heures. Faut juste pas avoir envie de pisser et pouvoir rater le film sur la 2.
Personnellement, je n’ai pas encore gouté aux joies de la « Restit »
Le matin, c’est différent, cela dépend de l’ensoleillement et de la texture su sol, de l’exposition aussi. Un sol pierreux chauffera plus vite qu’un sol herbeux ou une forêt, surtout s’il a plu dans la nuit ou s’il y a une forte rosée.
Dans ce cas on cherchera les thermiques au dessus des rochers, mais ils seront petits et difficiles à exploiter (ça, je sais faire, ne pas arriver à exploiter une ascendance, j’apprends)Ah, le débat sur les huiles …
Un moteur chauffe, il est conçu pour cela.
Pour ne pas surchauffer, il est équipé d’un système de refroidissementIl est évident que les moteurs des Zéphyr, refroidis grâce à la circulation de l’air autour du moteur, sont dotés d’un système de refroidissement bien peu performant s’ils stagnent dans les bouchons en l’absence de vent, mais vont-ils surchauffer pour autant ?
Les huiles multigrades ont tellement progressé qu’on trouve aujourd’hui des huiles capables de lubrifier correctement des moteurs démarrés par – 20°C qui resteront suffisamment visqueuses à chaud.
Une 20w50 sera la plupart du temps une huile minérale plus sensible au cisaillement (donc moins durable), qu’une huile 100% synthèse, ce qui est souvent le cas des huiles affichant 10W ou moins.
C’est aussi une question de coût. Une huile minérale sera généralement moins chère qu’une synthétique, mais devra être vidangée plus souvent.
Un indice 60 indique justement une huile plus stable et plus visqueuse à chaud qu’une 50
Je rappelle que l’indice de fluidité à froid n’a aucun rapport avec celui de viscosité à chaud
Une huile chaude est toujours plus fluide qu’une huile froide, sinon, comment fonctionnerait la margarine ?Ce qu’on recherche, c’est une huile fluide à froid (pas trop visqueuse pour aller rapidement partout) et une huile qui ne fluidifie pas trop à chaud pour garder son pouvoir de lubrification
Pour répondre à ta question, que tu mettes l’une ou l’autre, la chaleur dégagée par le moteur sera toujours très désagréable en été, et donc le conseil de Brico est le bon, couper en cas de bouchon. L’huile préconisée par Polo est incontestablement plus sécuritaire en cas de surchauffe car elle permettra de continuer son rôle de lubrifiant là où le film d’huile de la 50 pourrait se rompre, entrainant un serrage des pièces en mouvement.
Dans la pratique, l’une ou l’autre font l’affaire
Je profite de la canicule pour parler météo
Comme on l’a déjà vu, un parapente n’a pas de moteur et puise son énergie en consommant de l’altitude, entre 1 et 1.3 m/s
Pour simplifier, on dira 1 m/sUn parapente ne peut donc prendre de l’altitude que s’il évolue dans une masse d’air qui monte
Il descend à 1m/s dans cette masse d’air qui monte
Je rappelle qu’il avance aussi dans le même temps à peu près à 10m/sUne masse d’air ascendante qui monte à 1 m/s permet donc à un parapente de « zéroter » en restant à la même altitude
Une masse d’air ascendante qui monte à 5 m/s permet en conséquence au parapente de grimper à 4m/s, ce qui n’est pas anodin en termes de sensations (on se sent très nettement soulever et peser dans la sellette), cela correspond à plus de 12km/h en vertical. A ce rythme, pour donner une idée, il faudrait un peu plus d’une minute pour quitter le champ de Mars et tutoyer les antennes de la tout EiffelUne masse d’air ascendante est composée d’air plus chaud que l’air qui l’environne. On sait qu’une différence de 3 degrés permet la formation d’une bulle d’air qui s’échappe du sol et grimpe dans l’air froid (l’air chaud, contrairement à une croyance répandue, ne se mélange pas à l’air froid pour devenir de l’air tiède). Cette bulle « thermique » montera aussi haut que le lui permettra la température de l’air environnant. Si à 300 m du sol, (la norme est la perte d’un degré tous les 100 m), l’air environnant est à la température de la bulle, elle cesse d’exister.
Un parapente pris dans cette bulle et dont le pilote est assez expérimenté pour l’y maintenir peut théoriquement grimper de 300 m et par définition aller se poser plus loin puisqu’il aura 300 m d’altitude à consommer en se déplaçant à 10m/s par m d’altitude consommé.En période de canicule, sur un terrain uniforme et en l’absence de vent météo, il n’y a (en théorie seulement car la masse d’air surprend mëme les buses les plus érudites) pas de possibilité que se forme une ascendance thermique puisque que la masse d’air, bien que très chaude, est uniforme.
En hiver, les ascendances thermiques sont nombreuses dès l’instant que le soleil réchauffe un sol froid. L’air au niveau du sol se réchauffe rapidement et peut s’élever dans la masse d’air froide.Pas trop bobo a tête ? Je continue ? Des questions ?
Bof, de toutes façons, avec ces japonaises, m’étonnerait qu’il n’y ait pas encore un petit bug surprise.
Tu as eu raison de détecter le dysfonctionnement normal, Flam ne mérite pas de bosser par cette chaleur en rentrant du taf, pis c’est le stock de bières qui en aurait pris un coup
Ch’suis quand même très déçu
Moi qui pensais que tu allais te lancer dans le dépiautage du circuit comme si t’avais une italienne des 70’s …
Fiston. pour une fois qu’on tenait un truc rigolo a la veille d’un départ dans un pays moyenâgeux …
Je l’ai prise pour de l’huile qui voulait du flacon
Alors,oui, c’est bien de l’huile qui coule de la burette 😂
