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Merci pour ces précisions, cela ouvre le champ des possibles ! Je vais tenter le coup du coup, j’avais une appréhension pour peinture et échappement plus d’origine.
Pour la couleur, il s’agit d’une modification esthétique, cela n’affecte donc pas les caractéristiques techniques. Pour ton échappement, ils peuvent te demander un justificatif d’ homologation s’ils ont un doute. Sinon tu peux remonter ton ancienne ligne d’échappement le temps de faire les photos.
Idem pour ton garde boue arrière, le véhicule doit être maintenu dans sa configuration d’origine, il faut peut-être le remonter pour faire les photos !Pour améliorer la prise d’information de la vitesse, j’ai installé des aimants sur les 6 vis du disque de frein.
Cela a réglé instantanément les problèmes d ’apprentissage et corrigé les anomalies d’affichage en dynamique.
Dommage que des aimants ne soient pas inclus dans le kit d’ Healtech parce qu’ils font toute la différence.
Installation terminée et test concluant ! L’ indicateur de rapport engagé apporte un confort de conduite appréciable. L’ afficheur est bien visible et bien intégré au tableau de bord !
Une fois le bloc compteur remonté sur la moto, il ne reste plus qu’à réaliser la procédure normale d’apprentissage d’un indicateur de rapport engagé.
Le compte est bon ! Mais la procédure d’apprentissage a été un peu laborieuse, le GIPro a eu du mal à valider certains rapports et les premiers tests sur route montrent quelques incohérences aléatoires.
Le boîtier est calé dans le capot inférieur noir du bloc compteur, non visible mais accessible du bout des doigts sous le voyant de clignotant gauche.
Le boîtier digital doit rester accessible pour entrer dans le menu et accéder au fonctions de réinitialisation, d’ apprentissage, du réglage de la vitesse d’échantillonnage, de l’intensité de l’éclairage, ou encore pour faire clignoter l’afficheur à une vitesse et/ou à un régime moteur défini, une sorte de shift light !
Le compte tour est alimenté par un fil de signal d’allumage (noir) que j’ai utilisé pour brancher le fil idoine du GIpro (vert/noir) avec une cosse plate identique superposée. Cela m’a évité d’utiliser les connecteurs de câbles fournis qui sont prévus pour un branchement plus classique sur le fil en sortie d’allumage.
Les deux autres fils du compte tour sont un + et un neutre mais pour l’alimentation du GIpro j’ai préféré le feu de croisement, ainsi l’afficheur fera office de voyant de code au tableau de bord.J’ai aussi changé les fonds du compteur de vitesse et de la jauge à essence pour que l’ensemble soit homogène et j’ai bien fait car l’éclairage avec les nouveaux fonds n’est pas vert comme les originaux. J’avoue que je ne m’étais pas posé cette question !
J’ai commandé des ampoules teintées sur ALIExpress, mais après les essais, je préfère le rendu avec les ampoules blanches.
Ensuite, j’ai dû faire un peu de place dans le support du compte tour en découpant les deux tunnels de lumière des voyants pour avoir les 12.4mm de largeur et les 8mm de profondeur nécessaires pour que l’afficheur du GIpro prenne sa place. J’ai également percé le fond pour le faire entrer.
Pour limiter une baisse d’intensité des voyants et faire un petit nid douillet à l’afficheur, j’ai refermé les tunnels avec une mousse auto adhésive.
Sur le nouveau fond de compte tour, il faut recoller les voyants neutre et huile, couper deux rondelles de mousse car les anciennes sont imbibées de colle et irrécupérables, remonter la butée de l’aiguille et l’aiguille.
J’ai utilisé du joint colle transparent sur le pourtour de l’afficheur pour qu’il ne sorte pas de son logement avec les vibrations.
J’ai commencé l’installation par le montage du capteur de vitesse sur la roue arrière. Avec un fer plat plié, fixé sur le boulon inférieur de l’amortisseur et à l’autre extrémité, le capteur ciblant les têtes de vis du disque de frein. Le câble remonte le long de la biellette jusqu’au cadre de la moto pour rejoindre le globe du phare où se rejoignent les connecteurs.
Il faut patienter une quinzaine de jours pour recevoir les fonds de compteur personnalisés et presque trois mois pour le GIpro déporté fabriqué uniquement sur demande par la société hongroise Healtech, commandé chez le revendeur Tech2roo.
Voilà un aperçu de l’ajustement à réception des deux commandes.
Je me suis alors adressé à la société VENOXY via leur boutique E-bay, qui réalise des reproductions de fonds de compteur pour motos et propose également d’étudier les demandes particulières.
Je leur ai soumis mon projet de fond de compte tour personnalisé en leur envoyant le document ci-dessous sur lequel j’ai remonté l’inscription “x1000t/min” afin de déplacer le N du neutre et la burette d’huile au-dessus des voyants pour avoir la place de positionner les côtes du perçage à réaliser pour accueillir l’ afficheur.
Le produit de Venoxy,
et le projet bricolé avec les outils de mon PC
Très bon contact et réactivité de cette boîte Polonaise, le travail est précis et soigné. Ce qui m’a enlevé une grosse épine du pied parce que je n’étais pas très serein à l’idée d’attaquer moi-même le fond de mon compte tour à la Dremel !Pour envisager cette intégration, j’ai démonté au préalable le compteur de la 11 pour trouver un espace disponible à l’afficheur. A l’arrière du disque du compte tour, il y a un bel emplacement entre les voyants mais sur la face visible du disque il y a les marquages du neutre et de l’huile.
Un GIPro classique (DS-G2) se branche simplement sur la prise diagnostique de la moto.
Nos anciennes étant dépourvues de cette solution et avec de surcroît un compteur de vitesse à câble, nos Zéphyrs ont besoin de l’option WSS qui prévoit, le câblage pour l’ alimentation 12v, de capter le signal de l’allumage et un capteur de vitesse. Ce sont ces câbles et capteur qui sont fournis dans le premier sachet. Dans le second, le câble de l’afficheur déporté et du boîtier digital permettant l’accès au menu.
