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J’ai l’impression de vivre un peu le truc avec vous grâce à tes commentaires et tes photos Brico Bon roadtrip et bonne kiffance à vous les amis Hate de lire la suite..
Merci Laurent , c’est le but de ce sujet . Sujet qui d’ailleurs, ne m’appartient pas . Je rappelle que, outre Gégé, je suis accompagné de deux Zephyriens notoires , Stef et Flam , qui seraient bien venus de nous raconter leur voyage , chacun faisant un chemin différent dans sa tête alors que nous suivons le même itinéraire .
Ci dessous la vue vue de notre gîte pour quatre nuit . C’est très campagne et très reposant . Quand plus rien ne presse , les discussions de petit déjeuner prennent toutes leurs saveurs .
Ah oui j’oubliais, au sortir de la zone caillouteuse , on s’est fait des copains Sardes . Mais on ne les connait pas encore tous par leur petit nom
Puis ce fut le début de la descente vers le sud en longeant la côte ouest . Après une bonne vingtaine de kilomètres de zones industrielles , logistiques et commerciales sans oublier les friches dépotoirs, nous avons pris pied dans la beauté du voyage . Côté superbe , mer sublime , végétation luxuriante , moyenne montagne bien présente tout au long du parcours d’Alghero à Bosa . C’est un peu plus tard , après Cuglieri , que nous avions rendez vous avec nos premiers Nuraghes ( et pourtant le ciel était complètement dégagé) . Il fallait quitter la route secondaire SS292 pour partir vers l’ouest sur un chemin viscinal. Au début tout allait bien …
Après trois kilomètres le goudron gravilloné de la route s’est retrouvé sans goudron . Puis le chemin est devenu moins viscinal et plus infernal . Cailloux gravillons, ornières , poussière blanche incompatible avec une Z900 RS SE et sa fourche et jantes dorées à l’or fin . Au bout de six kilomètres on aurait dû voir apparaître face à nous notre premier Nuraghes ( un Nuraghes de beau temps ). Mais hélas , pas l’ombre d’un et ce n’était pas faute de soleil extraverti . Il nous restait a pousser plus loin pour tenter les autres … Rien , non , rien de rien . A part du caillou , du gravillon , de l’ornière et de la poussière blanche lourde comme les 36 ° sous le casque . Sans doute enfouis sous la végétation extrêmement drue de cette fatigue , les Nuraghes bas se sont refusés à nos regards envieux et inquisiteurs . Bilan 20 kilomètres d’équilibristes avant de retrouver la terre ferme et quelques minutes plus tard le sable blanc d’une plage aux eaux si claires et si chaudes que j’aurai pu m’y baigner , si la baignade ne m’emmerdait pas au temps . Pour Gégé et moi , ce fut bière sous les parasols pendant que les deux gamins faisaient leurs jeux de plage .
Aujourd’hui , il a fait beau et chaud comme le dit la contrepèterie favorite des belges . Après une nuit de bateau fort agréable et reposante , nous avons débarqué sur le coup de 8 H30 et sommes partis a la recherche d’un bar pour le petit dej matinal.
Bien vu Jeannot . Onze cent kilomètres de routes secondaires sans gps , sans carte , avec un road book écrit à la main par moi même et je les ai menés sans coup férir dans la cale du ferry qui va nous transporter jusqu’à Porto Torres en Sardaigne .
Nous sommes partis à trois , mais pas à Troyes, en direction du sud .
Deux heures plus tard nous prenions déjà un premier bateau pour traverser la Loire à l’ouest de Nantes . Premier dépaysement vacancier
La pluie fine et fraîche avait cessé et nous avons très vite retrouvé les chaleurs de la veille . Nous sommes arrivés a notre gîte de Saint Yriex à la Perche sur le coup de 18 heures où Flam nous attendait , venant , lui , de Paris .
Notre équipée sauvage ainsi constituée , nous pouvions attaquer notre deuxième journée . Au programme , la traversée en diagonale du limousin jusqu’aux Vignes , porte d’entrée des gorges du Tarn . Que du bonheur pour un petit vieux souffreteux à la porte de sa déchéance.
Les plus fringants d’entre nous en profitèrent pour se baigner dans le Tarn à Saint chelou . Le rafraîchissement fut total mais bien inutile . Dix minutes plus tard , le ciel nous tombait sur la tête et seul le auvent d’une station service à Florac nous sauva de la noyade . Striptease gratuit garanti et apprécié par les autochtones alors que nous trouvions nos serpillères contre des vêtements secs et étanches. C’est un peu plus tard sur la corniche des Cévennes que nous perdames Stef embarqué sur un chemin viscinal engoncé entre deux montagnes escarpées. Alors que Gégé et Flam allaient récupérer les clés de ‘os chambres à Tornac , je partais tel un sauveteur breton en mer à la recherche de notre rescapé delà route . Bilan deux heures de retard au gîte planqué dans une succession de chemins rocailleux . J’avais voulu un gîte calme pour se reposer des fatigues de la route Bien fait pour moi !
Nos hôtes pour nous éviter de ressortir nos motos par une nuit plutôt nocturne et pluvieuse nous proposèrent de nous cuisiner un cous cous . Royal !
Ce matin nous les avons quittés avec multe remerciements pour reprendre notre route vers Toulon par tous les arrières pays du Vaucluse , du Var , du Gard et autres non répertoriés. Magnifique ! A 16 heures nous étions a l’embarquement ; à 17 au panorama bar, Pont 9 . Et la nuit s’annonce belle et claire . Demain matin , à 7heures trente , nous débarquons en Sardaigne . La chapitre deux pourra s’ouvrir pour de nouvelles aventures . Portez vous bien et ne buvez pas trop . Nous , on a le droit , ils ne veulent pas qu’on conduise le bateau …
No problem . Par chaleur intense , j’ai même vu mon garde boue avant fondre sous l’effet de la chaleur du moteur . Le moteur lui , il s’en fout . Tu peux à tout hasard mettre de l’huile 20w50 si tu es inquiet , l’huile gardera ses propriétés lubrificatrices un peu plus haut dans les degrés extrêmes . Le refroidissement par air est fait pour refroidir …par air . Le tout , c’est de ne pas laisser tourner le moteur 20 minutes à l’arrêt . Si grand embouteillage où même les motos ne passent pas , couper le contact . même par temps plus frais , ça aide la ,planète à mourir moins vite .
C’est fou les Z900RS . C’est comme le corps humain , y a plein de trucs qui servent à rien et qui nous causent du soucis quand on les a mais on est inquiet quand on ne les a plus
Très intéressant tout çà. Question d’un voileux breton : est ce que l’aile se déplace toujours dans le sens du vent ? Est elle capable de remonter au vent notamment dans des courants ascendants ?
