Ah, le débat sur les huiles …
Un moteur chauffe, il est conçu pour cela.
Pour ne pas surchauffer, il est équipé d’un système de refroidissement
Il est évident que les moteurs des Zéphyr, refroidis grâce à la circulation de l’air autour du moteur, sont dotés d’un système de refroidissement bien peu performant s’ils stagnent dans les bouchons en l’absence de vent, mais vont-ils surchauffer pour autant ?
Les huiles multigrades ont tellement progressé qu’on trouve aujourd’hui des huiles capables de lubrifier correctement des moteurs démarrés par – 20°C qui resteront suffisamment visqueuses à chaud.
Une 20w50 sera la plupart du temps une huile minérale plus sensible au cisaillement (donc moins durable), qu’une huile 100% synthèse, ce qui est souvent le cas des huiles affichant 10W ou moins.
C’est aussi une question de coût. Une huile minérale sera généralement moins chère qu’une synthétique, mais devra être vidangée plus souvent.
Un indice 60 indique justement une huile plus stable et plus visqueuse à chaud qu’une 50
Je rappelle que l’indice de fluidité à froid n’a aucun rapport avec celui de viscosité à chaud
Une huile chaude est toujours plus fluide qu’une huile froide, sinon, comment fonctionnerait la margarine ?
Ce qu’on recherche, c’est une huile fluide à froid (pas trop visqueuse pour aller rapidement partout) et une huile qui ne fluidifie pas trop à chaud pour garder son pouvoir de lubrification
Pour répondre à ta question, que tu mettes l’une ou l’autre, la chaleur dégagée par le moteur sera toujours très désagréable en été, et donc le conseil de Brico est le bon, couper en cas de bouchon. L’huile préconisée par Polo est incontestablement plus sécuritaire en cas de surchauffe car elle permettra de continuer son rôle de lubrifiant là où le film d’huile de la 50 pourrait se rompre, entrainant un serrage des pièces en mouvement.
Dans la pratique, l’une ou l’autre font l’affaire